Glossaire cryptoactifs

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Photo: iStock / nicoolay

Adresse :
Tout comme il est possible de transmettre l’une de vos adresses e-mail afin de recevoir des courriels, il est possible de transmettre l’une de vos adresses bitcoin afin de recevoir des bitcoin. Une adresse Bitcoin ressemble à une chaîne de caractères alphanumériques. Elle se dérive à partir d’un hash de la clé publique selon l’encodage base58check. Connaître l’adresse [email protected] ne permet ni d’accéder à la boite mail, ni d’émettre des e-mails à partir de cette dernière, tout comme il n’est pas possible d’accéder aux fonds ou de réaliser des transactions sortantes simplement grâce à l’adresse Bitcoin.
Afin d’être en mesure d’accéder à la boite mail [email protected], il faut le mot de passe lié à cette adresse, que l’on peut assimiler à la clé privée liée à l’adresse Bitcoin (cf. Clé privée).

Altcoin :
Le terme Altcoin, ou Alternative Coin, désigne tout cryptoactif qui n’est pas du bitcoin.

Bitcoin :
Ce terme fait référence à l’unité de compte, au réseau et au logiciel.
Avec un B majuscule, Bitcoin fait référence à un protocole décentralisé d’échange d’informations (valeur et propriété) en peer-to-peer, ou au réseau Bitcoin. En revanche, lorsque l’on évoque l’unité de compte qui circule sur le réseau Bitcoin, on emploie un b minuscule.

Bloc :
Un bloc est un ensemble de transactions timestampées (cf. Timestamp) accompagné d’une référence au bloc précédent (le hash du bloc précédent). Un bloc est composé d’un header (cf Block Header) et de la liste des transactions qu’il inclus. Il contient également une réponse (nommée le nonce) à un problème mathématique difficile à résoudre – le nonce étant unique pour chaque bloc – mais qui est facilement vérifiable par les autres utilisateurs du réseau une fois trouvé et le bloc propagé.

Cette réponse est essentielle à la validation du bloc : il n’est pas possible de diffuser au réseau un bloc avec une réponse incorrecte ou inexistante. Les blocs s’enchaînent les un à la suite des autres pour former la blockchain par consensus du réseau.

Blockchain :
Il s’agit d’un livre de comptes, public et ouvert à tous. La blockchain regroupe toutes les transactions confirmées dans une suite de blocs validés, qui réfèrent tous au précédent bloc validé et ce jusqu’au genesis block.

Blockchain Explorer :
Site internet via lequel les informations des transactions inclus dans des blocs sont consultables en termes humainement intelligibles. Il s’agit d’informations utiles pour consulter l’état d’une transaction en cours, et vérifier la réception de paiements.

Block header :
Le block header est une composante d’un bloc.

Il contient :

  • La version des règles de consensus à suivre pour valider le bloc
  • Le hash du bloc précédent
  • La racine de l’arbre de Merkle des transactions incluses dans le bloc
  • Le timestamp
  • La cible actuelle du réseau, seuil sous lequel doit se situer le hash du bloc pour être validé
  • Le nonce
  • Block Height – Hauteur du bloc :
  • Le premier bloc, le genesis block, est le bloc numero 0. A partir de là, chaque bloc est numéroté en fonction de son ordre d’arrivée. Le bloc #330000 est donc le 330001 ème bloc de la blockchain.

Clé publique :
La clé publique est dérivée directement à partir de la clé privée via un algorithme ECDSA considéré comme irréversible (la puissance de calcul et le temps nécessaires seraient considérables). Elle permet de générer toutes les adresses publiques liées à la clé privée, par dérivation en Base58Check.

Cold storage :
Un “stockage à froid” consiste à garder une réserve de bitcoin hors ligne, ce qui est permis quand des clés privées Bitcoin sont créés et stockées dans un environnement sécurisé et hors ligne. Stocker ses fonds sur des plateformes ou sur un ordinateur connecté présente des risques non négligeables incompatibles avec des montants importants.

Confirmations :
Suite à l’inclusion d’une transaction dans un bloc n, cette dernière dispose d’une confirmation. Dès qu’un nouveau bloc n+1 est validé et diffusé sur le réseau, la transaction dispose de deux confirmations. Chaque bloc supplémentaire lié à la blockchain ajoute une confirmation à la transaction. Il est considéré que 6 confirmations ou plus sont suffisantes pour assurer la non réversibilité de la transaction.

Consensus :
Le consensus se réalise lorsque différents nodes (souvent la majorité des nodes sur le réseau) disposent des mêmes blocs dans leur blockchain locale. En cas de différence entre les blockchains locales des nodes, on parle alors de fork. La réorganisation du réseau se fait en sélectionnant la plus longue chaîne depuis le fork. A ne pas confondre avec les règles de consensus.

Règles de consensus :
Les règles de consensus permettent aux full nodes de rester en consensus avec les autres nodes du réseau Bitcoin. Il s’agit d’un ensemble spécifique de règles que tous les nodes Bitcoin appliqueront systématiquement lorsqu’on considère la validité d’un bloc et de ses transactions. Elles ne concernent que la validité des blocs et des transactions.
Par exemple, les règles de consensus Bitcoin exigent que les blocs ne créent qu’un certain nombre de bitcoin. Si un bloc créé plus de bitcoin que ce qui est autorisé, tous les full nodes rejetteront ce bloc, même si tous les autres nodes et mineurs du monde l’acceptent. L’ajout de nouvelles règles de consensus peut généralement se faire par soft fork, tandis que la suppression de toute règle de consensus nécessite un hard fork.

Difficulté :
La difficulté est un paramètre permettant d’assurer un temps moyen régulier entre 2 blocs en fonction de la puissance de calcul disponible sur le réseau. Sur Bitcoin, sa valeur est recalculée tous les 2016 blocs (soit environ 2 semaines) pour assurer un temps moyen de 10 minutes entre 2 validations de blocs, quelles que soient les évolutions de puissance sur le réseau. Plus la difficulté est élevée, plus la cible commune pour les miners est petite (cf. Nonce).

Fees – Frais de transaction :
Les frais de transactions sont une caractéristique du protocole Bitcoin. Ils sont payés par l’émetteur d’une transaction, et sont collectés par le mineur qui permet la validation du bloc qui contient la transaction. Ils permettent d’offrir un intérêt économique à pratiquer le minage sur le réseau Bitcoin. Ils sont calculés en fonction de la différence entre les Input et les Output d’une transaction.

Fonction de hashage :
Algorithme de protection irréversible permettant d’établir une empreinte numérique unique d’une chaîne de caractères de longueur variable (pouvant être un document, un fichier audio, une clé publique, etc). Deux documents parfaitement identiques disposent du même hash suite à l’application de la même fonction de hashage. En revanche, s’ils diffèrent, même de manière minime, les hash des deux documents seront différents de manière notable. Ceci permet de déterminer l’intégrité de quantité considérables de données sans avoir besoin de les consulter.

SHA-256 est la fonction de hashage utilisée par Bitcoin.

Fork :
Un fork se produit lorsque 2 blocs disposent du même numéro de bloc, ce qui peut arriver lorsque 2 mineurs ou plus valident un bloc presque simultanément ou lors d’une attaque. La blockchain bifurque en deux chaînes parallèles plus ou moins compatibles.

Genesis Block :
Il s’agit du bloc numéro 0 d’une blockchain, le premier bloc émis qui permet d’initialiser le réseau. Il s’agit du seul bloc qui ne fait pas référence au bloc précédent, sur Bitcoin il fait référence à la une du Times du 3 janvier 2009 : “The Times 03/Jan/2009 Chancellor on brink of the second bailout for banks.”.

Hard Fork :
Un hard fork est une divergence permanente sur une blockchain. Les blocs des 2 chaînes parallèles ne sont plus compatibles suite à des changements majeurs dans les règles de consensus.

Hardware wallet – Portefeuille physique :
Il s’agit d’un type de portefeuille permettant à son utilisateur de stocker ses clés privées sur un équipement sécurisé spécialisé.

Hash :
Empreinte numérique unique issue d’une fonction de hachage qui transforme une entrée de n’importe quel nombre de caractères ou de données en une sortie de caractères unique à taille fixe (cf. Fonction de hashage).

Input – Entrées :
Les entrées d’une transaction représente les débits sur le compte Bitcoin émetteur. Il s’agit des sommes émises vers le destinataire. Une fois la transaction validée, l’input se change en output (cf. Transaction).

KYC :
Abréviation de Know Your Customer, ce terme réfère à des processus internes qui identifient et vérifient l’identité des clients d’une entreprise. Les entreprises de toutes tailles utilisent ces processus pour s’assurer de l’intégrité, la probité et la conformité de leurs clients face aux législations anti-corruption, de blanchiment d’argent, de fraude fiscale et de financement du terrorisme.

Lightning Network :
Surcouche au protocole Bitcoin ouvrant l’accès aux micro-transactions avec très peu de fees et sans surcharger la blockchain, via un système de canaux bi-directionnels. Avec ce réseau, il est possible de faire passer un paiement à Carole même si nous n’avons pas de canal bi-directionnel direct ouvert avec elle. Il suffit que nous partagions des canaux bi-directionnels ouverts avec des participants qui ont un lien direct ou indirect entre eux.

Il s’agit d’une proposition d’implémentation de HTLCs (Hashed Timelock Contracts) avec des canaux de paiements bi-directionnels. Cette implémentation permet aux paiements d’être acheminés de manière sécurisé à travers plusieurs canaux de paiements peer-to-peer.

Merkle tree – Arbre de Merkle :
Il s’agit d’une méthode de structure des données en informatique et en cryptographie, qui prend la forme d’un arbre à l’envers, où les données d’entrée représent les feuilles et où la donnée de sortie représente la racine de l’arbre de Merkle (le Merkle Root ). Il s’agit d’une méthode sécurisée et efficace de vérification de l’intégrité d’un grand nombre de données.

Sur le réseau Bitcoin, de nombreuses transactions sont diffusées en continu. Ces transactions sont piochées dans la Memory Pool et sont condensées en blocs.

Admettons que notre bloc soit composé de 8 transactions, allant de T1 à T8. Ces transactions sont les feuilles de notre arbre de Merkle.

Faire l’arbre de Merkle de ces transactions reviendrait à produire le hash H1 (issu de T1 et de T2), puis le hash H2 (T3 et T4), le hash H3 (T5 et T6) et le hash H4 (T7 et T8) et. A partir de là, on dérive le hash K1 issu de H1 et H2, puis K2 issu de H3 et H4. On continue selon le même schéma jusqu’à obtenir le Merkle Root. Le Merkle Root représente le hash final condensant les hash de toutes les TXID du bloc (les feuilles). Dans l’exemple précédent, le Merkle Root est le hash de K1 et K2.

Memory pool :
La memory pool est composée des transactions en attente de validation qui n’ont pas encore été incluses dans un bloc et inscrites dans la blockchain.

Miner – Mineur :
Le miner est un matériel informatique ayant pour rôle de valider les blocs sur le réseau, sur lequel un node Bitcoin a été installé. Le rôle de ce node est de trouver la preuve de travail valide pour les nouveaux blocs, par hashage répété et incrémental d’un nonce.

Multisignature – Multisig :
réfère à un portefeuille nécessitant la signature de plus d’un individu pour émettre des transactions. L’usage du multisig va du stockage des fonds levés lors d’une ICO au partage d’un compte commun entre conjoints. Cette méthode permet de diviser la responsabilité de la possession des fonds, et apporte plus de sécurité car un individu seul n’est plus en mesure de récupérer les fonds.

Network – Réseau :
Le réseau Bitcoin est un réseau open-source peer-to-peer qui propage les transactions et les blocs à chaque node du réseau. Il fonctionne grâce à internet et aux règles de consensus édictées par le code.

Nodes – Noeuds :
Tout matériel informatique connecté au réseau Bitcoin est appelé un node. Il peut s’agir d’un ordinateur, d’un serveur, d’un téléphone (via une application portefeuille), etc. Certains nodes – communément appelés full nodes – sont équipés pour vérifier en intégralité que les blocs et les transactions respectent convenablement les règles de consensus.

Nonce :
Le nonce (abréviation de Number Used Once) représente la donnée variable d’un bloc permettant au hash de ce dernier d’être inférieur à la cible actuelle du réseau. Il s’agit d’un nombre entier positif quelconque, qui, ajouté aux autres composantes fixées du bloc (les transactions, le timestamp, le hash du bloc précédent, etc), permet d’obtenir un hash dont la valeur sera inférieure à la cible collective actuelle. Afin de trouver le nonce qui permettra au bloc d’être validé, les mineurs doivent l’incrémenter et tester chaque combinaison. Ce calcul itératif requiert ressources et temps, faisant de la diffusion d’un bloc disposant d’un nonce correct une Preuve de Travail.
La cible collective est définie par la Difficulté du réseau, où la cible est de plus en plus petite (et donc plus gourmande en Preuve de Travail) lorsque la difficulté augmente.

Off-chain transactions – Transactions Hors-Chaine :
Une transaction est caractérisée Off-Chain lorsque le mouvement de valeur prend place hors du registre de la blockchain. Contrairement à une transaction On-chain (une transaction dont le résultat est inscrit dans la blockchain), une transaction Off-chain ne modifiera pas la blockchain et dépendra d’autres méthodes pour vérifier sa validité.

Open-source :
Initiative présente dans le monde du développement logiciel consistant à produire des logiciels dont les licences respectent la charte établie par l’Open Source Initiative, et notamment les possibilités de libre rediffusion, de création de travaux dérivés et d’accès au code source.

Output – Sorties :
Les sorties d’une transaction représente les crédits sur le compte Bitcoin récepteur. Il s’agit des sommes reçues par le destinataire. Les output peuvent être “dépensés” si les fonds ont été déplacés lors d’une autre transaction. S’ils n’ont pas encore été dépensés, on parle alors d’UTXO. Les UTXO (Unspent Transaction Output) sont des output prêts à être dépensés lors d’une nouvelle transaction. Cet UTXO devient alors l’input de la nouvelle transaction.

Paper wallet – Portefeuille papier :
Il s’agit basiquement d’une clé privée générée hors ligne et inscrite sur un papier. Il est possible d’envoyer et stocker des fonds sur les adresses publiques liées à cette clé privée, mais il faudra importer la clé privée sur un logiciel connecté au réseau Bitcoin (node) afin d’être en mesure de réaliser une transaction sortante.

Peer-to-peer – Pair à pair :
Ce terme caractérise un réseau informatique dont les utilisateurs sont à la fois serveurs et et clients, c’est à dire qu’ils partagent les mêmes ressources sans besoin de recourir à un système de serveurs centralisé.

Proof-of-Stake – Preuve d’enjeu :
Il s’agit d’une des méthodes permettant d’atteindre un consensus distribué sur la blockchain d’un réseau de crypto-actif. Cette méthode demande à ses utilisateurs de prouver leur possession d’une certaine quantité de fonds pour être en mesure de continuer à valider les transaction et récupérer les récompenses liées.

Proof-of-Work – Preuve de travail :
La Preuve de travail symbolise une mesure des ressources et du temps nécessaires à la réalisation d’une tâche. Dans le contexte des crypto-monnaies, une preuve de travail est nécessaire à l’ajout de nouveaux blocs à la blockchain. La preuve de travail est asymétrique, ce qui signifie qu’elle doit être difficile à fournir pour le demandeur (en l’occurrence le miner) mais très simple à vérifier pour les tiers (les full nodes).

Sur bitcoin, la preuve de travail est fournie par la présentation d’un nonce valide. Ce travail itératif consiste à incrémenter le nonce en ajoutant 1 à chaque essai, jusqu’à trouver une valeur permettant au hash (selon l’algorithme SHA-256) du bloc d’être inférieur à la cible actuelle. Les nodes n’auront plus qu’à vérifier en générant le hash du bloc diffusé (incluant le nonce) sur le réseau pour valider ou invalider le bloc, sans avoir besoin de fournir à nouveau le travail nécessaire à la découverte du nonce.

Reward – Récompense :
La Reward réfère au montant collecté par le miner lorsqu’il valide un bloc. Il s’agit d’une émission de cryptoactif contrôlée (ou non) destinée au miner ayant fourni le nonce correct, à laquelle s’ajoute la somme des fees des transactions incluses dans le bloc. Sur Bitcoin, l’émission est programmée depuis la création du réseau Bitcoin. Elle est actuellement de 12,5 bitcoin par bloc validé et est divisée par 2 tous les 4 ans.

Satoshi :
Un Satoshi représente la plus petite unité de découpe d’un bitcoin. Il s’agit de 0,00000001 btc, et s’appelle ainsi en l’hommage du créateur de Bitcoin dont le pseudonyme est Satoshi Nakamoto.

Satoshi Nakamoto :
Nom utilisé par l’individu (ou les individus) qui a conçu Bitcoin et créé sa première implémentation nommée Bitcoin Core. La mise en place de la première blockchain a également permis de résoudre la problématique des doubles dépenses dans le cadre de monnaies digitales.

Private key – Clé privée :
Si nous poursuivons l’analogie avec la messagerie, la clé privée permet d’accéder aux pleines fonctionnalités de l’adresse Bitcoin, tout comme le mot de passe permet d’accéder à la boîte mail et de consulter et d’envoyer des messages. La clé privée est générée aléatoirement par un programme informatique lors de la première initialisation d’un portefeuille, et est ensuite dérivée pour produire la clé publique et les différentes adresses Bitcoin. Elle se présente sous la forme d’une chaîne de caractères alpha-numérique.

Tout comme les clients de messageries qui autorisent la récupération du mot de passe en cas de perte, le réseau Bitcoin offre des sécurités comme moyen de récupération de la clé privée, tels que la génération d’une SEED à l’initialisation (cf. SEED). Si ses sécurités n’ont pas été mises en place lors de la perte de la clé privée, les fonds seront alors considérés comme perdus car inaccessibles.

SEED :
La SEED est une sécurité permettant à un utilisateur de facilement récupérer son portefeuille. Elles se présentent sous la forme d’une liste de mots fournis dans un ordre spécifique qui contiennent toutes les informations nécessaires à la restauration de la clé privée. Si un individu malveillant tombe sur cette seed, il sera en mesure de voler les fonds, il est donc fortement conseillé de la conserver avec beaucoup de soin (et hors ligne).

Signature :
La signature permet de prouver que les fonds sont bien en possession de l’émetteur lorsque ce dernier envoie une transaction. La signature est dérivée de la clé privée en fonction de l’algorithme ECDSA considéré irréversible. Il est donc possible de faire passer une fraction de bitcoin via une transaction signée par l’émetteur. Cette transaction signée peut ensuite être inscrite dans la blockchain si la chaîne de signatures authentiques (Alice a donné à Bob, qui a donné à Carole,..) permet de remonter toutes les transactions précédentes jusqu’à la création du bitcoin échangé.

SHA et SHA-256 :
SHA (Secure Hash Algorithm – Algorithme de Hashage Securisé) est une famille de fonctions cryptographiques de hashage conçus par la NSA, permettant de déterminer l’intégrité de données sans besoin de consulter les documents. Pour se faire, la fonction SHA est capable de transformer une chaîne de caractères de longueur aléatoire (un roman, une photo, une musique,…) en une chaîne de caractères de longueur fixe (en l’occurrence 256 bits pour SHA-256, ce qui représente 64 caractères). Le moindre changement, même mineur sur la chaîne de caractères initiale se répercute de manière extrêmement visible sur le résultat de l’algorithme : le hash du document modifié est totalement différent du hash du document original.

Soft Fork :
Un soft fork est une divergence temporaire sur une blockchain. Il est provoqué par un ou plusieurs changements mineurs et rétrocompatibles dans le code source. Ces changements sont des mises à jours optionnelles qui n’affectent pas la compatibilité des blocs entre les miners mis à jour et ceux qui ne le sont pas, et ne provoquent donc pas l’apparition de chaînes parallèles.

Timestamp :
Le timestamp est l’une des composantes d’un block header sur le réseau Bitcoin. Il s’agit du nombre de secondes écoulées depuis le 1er janvier 1970 à 00h (heure UTC), couramment appelé Unix Time. Il s’agit d’une valeur changeante apportant de la variance pour la génération du hash lors du processus de minage.

Transaction :
Une transaction, également appelée transaction On-chain, représente un échange de valeur, de données ou de propriété entre deux utilisateurs. Les transactions ne sont pas chiffrées et sont consultables via des explorateurs de blockchain (blockchain explorer). Suite à sa diffusion sur le réseau, cette transaction en attente de validation se retrouve dans la Memory Pool. Elle est inscrite dans le registre de la ²une fois qu’elle aura été incluse dans un bloc puis validée.

Une transaction contient les informations sur le ou les entrées, le ou les sorties, les frais de transaction (représentés par la différence entre les entrées et les sorties), la ou les signatures de l’entité émettrice, l’adresse de destination, l’identifiant de cette transaction (TXID), l’identifiant de la transaction précédente et parfois des conditions concernant le déblocage futur des fonds.

TXID :
Le TXID est l’identifiant unique d’une transaction.

Wallet – Portefeuille :
Logiciel stockant les informations liées au compte Bitcoin d’un utilisateur, telles que la clé privée, les adresses liées ou l’historique des transactions. Ces logiciels peuvent prendre différentes formes sur différents supports (téléphone, ordinateur, etc). Ils servent à envoyer ou recevoir des transactions et stocker des fonds.

SOURCES
https://en.bitcoin.it/wiki/Block
https://github.com/bitcoinbook/bitcoinbook/blob/develop/glossary.asciidoc
https://en.bitcoin.it/wiki/Technical_background_of_version_1_Bitcoin_addresses
https://en.bitcoin.it/wiki/Confirmation
https://bitcoin.org/en/glossary/consensus
https://en.bitcoin.it/wiki/Consensus
https://en.m.bitcoinwiki.org/index.php?title=Difficulty_in_Mining&mobileaction=toggle_view_mobile
https://fr.wikipedia.org/wiki/Know_your_customer
https://en.bitcoin.it/wiki/Multisignature
https://en.wikipedia.org/wiki/Bitcoin_network
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_de_hachage_cryptographique
https://en.bitcoin.it/wiki/Full_node
https://github.com/bitcoinbook/bitcoinbook/blob/develop/ch02.asciidoc#transaction-inputs-and-outputs
https://en.bitcoin.it/wiki/Nonce
https://fr.wikipedia.org/wiki/Open_source
https://github.com/bitcoinbook/bitcoinbook/blob/develop/ch02.asciidoc#transaction-inputs-and-outputs
https://fr.wikipedia.org/wiki/Preuve_d%27enjeu
https://fr.wikipedia.org/wiki/Preuve_de_travail#
https://en.bitcoin.it/wiki/SHA-256
https://en.bitcoin.it/wiki/Seed_phrase
https://en.bitcoin.it/wiki/Deterministic_wallet
https://en.bitcoin.it/wiki/Transaction
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bitcoin#Wallets
http://e-ducat.fr/links/ecdsa/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arbre_de_Merkle

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Cet article vous est présenté par l’équipe de Coinhouse.

Avertissement : Cette chronique ne reflète pas nécessairement l’opinion de CryptonewsFR et ne constitue en aucun cas des conseils à l’investissement ni des consignes de trading.