Les ambitions européennes de KryptoSphere ENSAE ParisTech

David Nathan
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Première séance de code à KryptoSphere ENSAE ParisTech

Nous vous avons déjà présenté KryptoSphere, la première association étudiante française dédiée aux cryptos et à la blockchain. Cette initiative étudiante imaginée par Thibault Langlois-Berthelot est en pleine expansion et est déjà présente dans trois écoles de commerce, Rennes School of Business, Kedge Business School et l’Institut Mines-Telecom et deux écoles d’ingénieurs, Telecom Sud Paris et ENSAE ParisTech. C’est à cette dernière que nous allons nous intéresser aujourd’hui. Le projet a germé en septembre 2018, mais c’est seulement en octobre 2018 que KryptoSphere ENSAE ParisTech a été officialisé lancée, l’ENSAE étant l’École Nationale de la Statistique et de l’Administration. Cryptonews a donc interviewé Andréa Victoroff, le responsable de cette nouvelle KryptoSphere.

Cryptonews: Qu’est-ce qui a motivé la création de KryptoSphere Ensae?
Andréa Victoroff: La création de KryptoSphere à l’ENSAE s’inscrit dans la continuité des autres KryptoSphere. Nous avons constaté que les étudiants étaient très intéressés par l’écosystème Blockchain et ce qui s’y rapporte mais que peu prenaient l’initiative de se renseigner de leur côté. Cette technologie fascine les étudiants des grandes écoles qui entrevoient la myriade de domaines concernés. C’est pourquoi nous avons eu l’ambition de créer un KryptoSphere à l’ENSAE ParisTech : démocratiser, sensibiliser et former les étudiants à l’écosystème technique de la Blockchain et des crypto-actifs​ et les mettre en relation avec le monde professionnel. Nous sommes en étroite collaboration avec KryptoSphere IMT BS Paris (Instituts Mines Telecom Business School) pour proposer ensemble un contenu de qualité aux étudiants.

Quel va être le rôle de KryptoSphere Ensae?
KS ENSAE est le KryptoSphere qui vient compléter les autres. Moins centré sur l’événementiel , c’est ici l’aspect technique qui est abordé plus profondément notamment par la création d’un LAB (voir plus bas). Le but est d’élargir l’offre proposée en France par KryptoSphere, de former les autres KryptoSphere à terme sur le langage Solidity tout en recevant leurs formations de vulgarisation. Tous les KS sont complémentaires, le rôle de KS ENSAE est d’épauler techniquement les autres, d’expérimenter de nouvelles façons d’interagir avec les étudiants et d’affirmer notre crédibilité en France.

Est-ce qu’il y a déjà des événements de prévu pour les prochains mois?
Nous organisons des meetups tous les mois dès janvier avec KryptoSphere IMT Paris chez notre partenaire PikcioChain. Les meetups se tiendront dans leurs locaux les mercredis de 19h à 20h30.
De plus dès janvier, KS Ensae organisera des ateliers ludiques autour de la Blockchain et des cryptos (Elaboration d’un SC, d’un token, d’une ICO etc..). Nous avons aussi des projets de conférences, de tables rondes avec des experts…

D’autres KryptoSphere vont-elles voir le jour dans les prochaines semaines, les prochains mois?
KryptoSphere n’a qu’un an depuis sa création à Marseille en septembre 2017, nous sommes donc dans une période de croissance et d’expansion, plusieurs projets sont effectivement en cours en ce sens.

“Le projet confirme sa dimension nationale en intégrant désormais le Cluster ParisTech sur le plateau de Saclay avec l’ambition de créer le premier LAB Blockchain étudiant d’Europe”. Est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur ce projet de LAB européen?
Le LAB est LA touche de KryptoSphere ENSAE. Le but est d’aborder la partie technique et d’acquérir chez KS des compétences de Devs. Le LAB est ainsi très cohérent avec la formation d’ingénieur statisticien économiste prodiguée à l’ENSAE. Le Cluster de Saclay réunit Grandes Ecoles, recherche scientifique avancée et entreprises prestigieuses. Le LAB est ainsi un lieu d’expérimentation, d’effervescence où les étudiants réfléchissent au monde de demain dans un environnement propice à cela. L’objectif est de comprendre les enjeux de sécurité, de transparence et d’économie inhérents à la Blockchain.

Avec quels autres pays êtes-vous en discussion?
Nous échangeons actuellement avec d’autres écoles européennes et asiatiques.

Quelle serait l’échéance?
Nous n’avons aucune échéance, le but n’est pas de se précipiter et de créer tous azimuts, mais de construire solidement. Nous échangeons beaucoup entre responsables (Marseille/Rennes/IMT/ENSAE) sur ce point là justement. Le projet est jeune, nous n’avons pas de deadlines. Ainsi nous appliquons plutôt le théorème de Guy Drut : “Une haie après l’autre.”

Plus d’informations: KryptoSphere