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OKX publie un second rapport de preuve de réserves

OKX, la plateforme d’échange de crypto-monnaies, a procédé à la publication d’un second rapport de preuve de réserves ou PoR. Ce nouveau rapport apporte de nouvelles fonctionnalités qui permettent aux utilisateurs de s’assurer qu’OKX dispose d’actifs nécessaires pour effectuer les retraits de clients sur sa plateforme. 

Publié jeudi, ce second rapport prouve que les portefeuilles d’OKX détenaient, dans la journée de mardi vers 12 h UTC, 113 754 BTC d’une valeur de 1,87 milliard $. Le rapport indique aussi que le solde utilisateur d’OKX s’élevait à 112 192 BTC. À la lumière de ces chiffres, le ratio de réserve de bitcoins d’OKX est de 101 %, ce qui représente une légère baisse par rapport au premier rapport publié le 22 novembre qui indiquait un ratio de 102 %.

La deuxième plateforme d’échange de cryptos en termes de volume a également promis de réaliser des mises à jour mensuelles de ce rapport. Mais cette procédure de preuve de réserves, adoptée par la plupart des plateformes d’échanges, a été critiquée par la SEC.

Plus de détails sur le second rapport de preuve de réserves d’OKX

Un mois après son premier rapport de preuve de réserves, OKX publie un second rapport dans le but d’apporter des preuves qu’il peut gérer les fonds de ses clients en toute sécurité. Après l’effondrement de FTX, les plateformes doivent prouver aux clients et aux investisseurs leur transparence et leur fiabilité.

Ce second rapport porte sur plus de 23 000 adresses de portefeuilles d’OKX. Publié le 20 décembre, le rapport fait état du ratio des réserves de bitcoin (BTC), du Tether (USDT) et de l’Ether (ETH) sur OKX. Ces trois cryptos représentent plus de 90 % des avoirs de la plateforme. 

Ainsi, on apprend que :

  • Le taux de réserve du bitcoin sur la plateforme est actuellement de 101 %, soit une baisse 1 % par rapport au taux de novembre dernier.
  • Le taux de réserve du Tether, la plus importante des stablecoins est toujours à 101 %.
  • Le taux de réserve de l’Ether est passé de 102 % à 103 %.

Plus d’informations sur OKX

OKX est la deuxième plus grande plateforme d’échange de crypto en termes de volume d’échange. Il s’agit aussi de l’un des leaders dans l’écosystème Web3 et compte plus de 20 millions d’utilisateurs dans le monde entier. OKX est réputé pour être la plus rapide et la plus fiable plateforme de trading de cryptos accessibles aux investisseurs et aux traders professionnels.

OKX ambitionne proposer aux utilisateurs une nouvelle expérience financière. C’est dans cet objectif qu’il a signé des partenariats avec le club anglais de Premier League, Manchester City, l’écurie McLaren de Formule 1, le champion olympique Scotty James, le golfer Ian Poulter, le pilote de F1 Daniel Ricciardo, etc.

La plateforme propose aussi un portefeuille OKX Wallet qui permet de connecter des utilisateurs souhaitant explorer le monde des NFT et le métavers tout en tradant les tokens de la DeFi et de la GameFi.

La preuve des réserves, qu’est-ce que c’est ?

La preuve des réserves est un audit des plateformes d’échanges de cryptos qui permet de s’assurer que les avoirs qu’ils gèrent sont au compte de leurs utilisateurs. Elle a pour but de rassurer les clients et prouver qu’OKX dispose réellement des actifs qu’il prétend détenir et qu’il ne les prête pas. Il faut rappeler que si FTX a effondré, c’est en partie dû au fait qu’il prêtait les actifs de ses clients et qu’il falsifiait ses comptes.

Pour réaliser cet audit, OKX a eu recours à la structure de l’arbre de Merkle encore appelé arbre de hachage. Celle-ci opère en deux temps :

  • Dans un premier, les utilisateurs peuvent vérifier leur solde dans l’arbre de Merkle et attester que leurs avoirs sont effectivement détenus dans la totalité dans les comptes d’OKX.
  • Dans un second temps, les comptes d’OKX sont comparés à ceux publiés sur la blockchain.

Critiques relatives à la preuve des réserves

Si dans la forme ces rapports d’audit sont à encourager, ils ont néanmoins subi de nombreuses critiques. L’une de ces critiques est que les informations fournies dans ces rapports d’audit ne sont pas relatives aux responsabilités et aux contrôles de qualité internes. 

C’est ainsi que Binance a essuyé de nombreuses critiques au moment de la publication de son rapport de preuve des réserves, audité par le cabinet français Mazars. On a notamment reproché au rapport Mazars sur Binance de ne pas fournir assez d’informations sur la situation réelle de Binance. En clair, ce rapport a manqué de détailler les procédés par lesquels Binance liquide les actifs afin de couvrir les prêts sur marge.

Dans le souci de rassurer ses clients et l’opinion public en général, Binance s’est soumis à un second audit de ses réserves. Celui-ci a été réalisé par CryptoQuant et le rapport a été publié le 14 décembre.

Suite à ces critiques, le cabinet Mazars a annoncé son intention de cesser toute collaboration avec les plateformes de cryptos. À la suite de cette annonce, la SEC a demandé aux investisseurs de se méfier des preuves de réserves des plateformes de cryptos.