Arcserve publie une étude sur la cybercriminalité et les comportements des consommateurs

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L’étude indique que les consommateurs sont susceptibles d’éviter une organisation qui a été victime d’une cyberattaque Les consommateurs n’acceptent pas les interruptions de service liées aux ransomwares

Photo: Adobe Stock

Arcserve, LLC, le fournisseur de solutions de protection de données parmi le plus expérimenté au monde, a annoncé le 29 avril 2020 les résultats de sa dernière étude qui mesure l’influence de la cybercriminalité sur le comportement des consommateurs en termes d’achat et de fidélité aux marques. L’étude démontre que si la plupart des consommateurs prennent les mesures de sécurité nécessaires pour protéger leurs données, les entreprises ne semblent pas en faire assez à leurs yeux. Cela entraîne ainsi une croissance des ventes pour les entreprises concurrentes qui se démarquent en matière de sécurité.

Une enquête menée auprès de près de 2 0000 consommateurs en Amérique du Nord, au Royaume-Uni, en France et en Allemagne a révélé que 70 % d’entre eux estiment que les entreprises n’en font pas assez pour sécuriser correctement leurs données et supposent qu’elles ont été compromises sans qu’ils le sachent. Au fur et à mesure que les consommateurs se forment aux thématiques de cybersécurité et que les différentes attaques gagnent en visibilité, ce sont les décisions d’achat et la confiance dans une marque qui sont impactées. L’étude démontre que:

    Ces résultats suggèrent que les entreprises doivent gérer des défis sans précédent. La montée en puissance de la cybercriminalité signifie que quelle que soit la rançon versée, une attaque est systématiquement rendue publique.

    Seuil de tolérance des consommateurs

    Les cyberattaques sont sans doute devenues la plus grande menace pour les entreprises, mais leur impact sur le comportement des consommateurs reste encore en partie incompris. L’étude révèle qu’un consommateur sur quatre abandonnera un produit ou un service pour un concurrent après seulement une seule interruption de service liée à un ransomware, une transaction ratée ou une information inaccessible. L’étude révèle aussi que la tolérance à l’égard de ces incidents se détériore rapidement:

    • Plus de 66 % des répondants ont indiqué qu’ils se tourneraient vers un concurrent si une organisation ne pouvait pas restaurer ses systèmes et ses applications dans les trois jours suivant une cyberattaque
    • Plus d’un tiers d’entre eux seraient prêts à changer de fournisseur après seulement 24 heures d’attente pour accéder à leurs informations ou effectuer une transaction

    Par ailleurs, les dommages potentiels ne s’arrêtent pas pendant ou immédiatement après une cyberattaque. Plus de huit personnes interrogées sur dix admettent partager une expérience négative liée à un ransomware avec leur famille, leurs amis ou leurs collègues, mais aussi publier leur expérience en ligne ou faire part de l’incident par e-mail.

    Certains secteurs s’en sortent mieux que d’autres

    Si l’étude conclut que les consommateurs sont pour la plupart intolérants aux cyberattaques, dans certains secteurs les entreprises subissent une pression encore plus forte pour assurer la sécurité des données et le bon déroulement des opérations:

    • Près de la moitié des consommateurs quitteraient immédiatement leur prestataire financier après avoir subi un incident lié à un ransomware qui leur aurait empêché d’effectuer des transactions ou d’accéder à des informations
    • 43 % d’entre eux chercheraient immédiatement un produit ou un service alternatif.

    Bien que les cyberattaques aient de nombreuses ramifications négatives, les entreprises qui prennent des mesures proactives face aux ransomwares en tireront profit sur le long terme. Plus de la moitié des personnes interrogées seraient prêtes à payer davantage pour des produits et services qu’elles estiment plus fiables et plus sûrs dans les secteurs de la banque et des assurances. Plus de 40 % paieraient davantage si elles considèrent que les produits et services sont plus sûrs pour les entreprises du secteur de la santé, de l’assurance et du commerce.

    “Les consommateurs hésitent à travailler avec des entreprises victimes de cyberattaques et ne toléreront pas de perturbations. Il ne suffit pas d’élaborer un plan de reprise d’activités seulement après une attaque”, a déclaré Oussama El-Hilali, CTO Arcserve. “Les résultats sonnent comme un avertissement sévère pour les entreprises. Un client sur quatre s’en ira immédiatement après la perturbation, et beaucoup d’autres perdront patience dans les 48 heures. Les entreprises doivent en faire davantage pour protéger leurs données contre les cybercriminels et réduire les risques d’interruption prolongée. Nous recommandons une approche en deux volets où la cybersécurité, la sauvegarde et la reprise après sinistre sont profondément liées”.

    Lisez le rapport complet, “Ransomware’s Stunning Impact on Consumer Loyalty and Purchasing Behavior”.