Ce professeur d’économie de la Sorbonne qualifie le Bitcoin de “pseudo-monnaie”

Tim Alper
| 3 min read

Un universitaire français de premier plan et un responsable de la banque centrale ont qualifié le Bitcoin (BTC) de “mythe” et de “pseudo-monnaie” affirmant qu’il ne répondait pas aux critères actuellement remplis par l’argent fiduciaire.

Source: Adobe/promesaartstudio

Ces affirmations ont été faites dans un document intitulé Monnaies digitales: du mythe aux projets innovants et publié par la Banque de France, la banque centrale du pays. L’article a été rédigé par Christian Pfister, professeur associé d’économie et de cryptomonnaies à la prestigieuse Université Panthéon-Sorbonne. Pfister est également le directeur général du département de la stabilité financière et des opérations de la banque centrale.

Lire aussi: La Banque de France a utilisé une blockchain pour tester sa monnaie digitale de banque centrale.

M. Pfister est considéré comme l’un des principaux architectes de la politique de la Banque de France en matière de monnaie numérique de banque centrale (CBDC), dont il parle également dans le document.

Pfister est généralement pessimiste par rapport au succès à long terme du Bitcoin. Il affirme que le Bitcoin est principalement utilisé pour faire des “investissements spéculatifs” et pour “effectuer des opérations de paiement sous un pseudonyme, ce qui contribue à protéger la vie privée mais aussi à faciliter le financement d’activités illicites”.

Citant des recherches publiées dans The Review of Financial Studies en fin d’année, il se fait l’écho de l’affirmation selon laquelle “un quart environ du nombre total de transactions concernant le Bitcoin, et près de la moitié en termes de valeur, serait lié à des activités illégales”.

Il indique également que le BTC est utilisé pour transférer des fonds à l’étranger, mais ajoute,

“L’inconvénient pour les utilisateurs, cependant, est que les frais associés sont difficiles à évaluer ex-ante en raison de la volatilité du prix dans les deux volets de la transaction. L’infrastructure peut également devenir encombrée car elle est mal équipée pour traiter les paiements de masse”.

Et comme beaucoup avant lui, il affirme que le Bitcoin ne répond pas aux trois exigences de la monnaie telles que définies par les théoriciens économiques classiques.

Il écrit

“Globalement, le Bitcoin ne remplit pas, ou ne remplit que partiellement, les trois fonctions de l’argent. Ce n’est pas une unité de compte (il est rarement, voire jamais, utilisé pour fixer le prix des biens et des services, en particulier du travail et du capital), ni un instrument de paiement (très peu d’achats de biens et de services sont réglés en Bitcoin), ni une réserve de valeur (son taux de change par rapport aux autres devises, et donc sa valeur en termes de biens et de services, est trop volatil)”.

Pfister a rejoint les rangs d’autres sceptiques du Bitcoin, parmi lesquels on peut citer Peter Schiff, Jim Rogers, Warren Buffett, Nouriel Roubini, Paul Krugman et Joseph Stiglitz.

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