Les noms d’entreprises incluant le terme « blockchain » explosent en Chine

Sead Fadilpašić
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Du début de l’année 2017 jusqu’au 16 juillet, la Chine a vu les noms des compagnies utilisant le mot « blockchain » être multipliés par six, selon le South China Morning Post. Les estimations basées sur les données accumulées par le site Qixin.com démontrent que le pays compte maintenant plus de 4 000 compagnies avec de tels noms.

Source: iStock/gagarych

Qukualian est la traduction chinoise de « blockchain » et se retrouve ajoutée dans les noms de 3 078 compagnies depuis les six derniers mois et demi seulement, alors que ce total était de 555 à la fin de l’année dernière. Ce phénomène fait écho à la fin des années 1990’s et à la bulle internet, alors que de multiples compagnies à travers le monde avaient ajouté le .com ou le .net à leurs noms, afin de capitaliser sur l’appétit des investisseurs envers les entreprises reliées à l’internet.

Ce boom en Chine ne se compare en rien au monde occidental. En effet, à l’heure actuelle, un total de 817 entreprises aux Etats-Unis et de 335 au Royaume-Uni utilisent le mot blockchain dans leurs noms de compagnies, selon les données de OpenCorporates.com.

Même si les exchanges de cryptomonnaies, les ICO et le minage sont des activités qui sont mal vues ou carrément bannies en Chine, le développement de la technologie blockchain est lui encouragé. Selon le China Internet Report, les gouvernements de Shanghai, Shanxi, Henan, Guangzhou, Guiyang et Hangzhou ont tous émis des politiques encourageant le développement orienté blockchain. Le rapport stipule aussi qu’environ 41% des startups qui ont reçu du financement au cours du premier trimestre 2017 étaient des entreprises reliées à la blockchain.

Ce soutien de la Chine envers la technologie blockchain n’est pas surprenant. En effet, plus tôt cette année, lors d’une session législative majeure à Pékin intitulée « Two Sessions », la question des régulations entourant les cryptomonnaies et la technologie blockchain a été discutée en détails. La conclusion de cette session est que la technologie blockchain peut effectivement s’appliquer à plusieurs cas et que son développement devrait être encouragé.