Elon Musk partage son opinion sur le fondateur de FTX, Sam Bankman-Fried
Le PDG de Tesla et SpaceX, Elon Musk, a affirmé que le fondateur et ancien PDG de FTX, Sam Bankman-Fried, ne lui avait pas semblé digne de confiance.
En mars dernier, alors que Musk tentait de lever des fonds pour financer le rachat de Twitter pour 44 milliards de dollars, Sam Bankman-Fried aurait contacté le milliardaire par le biais d’intermédiaires pour lui faire part de son intérêt à investir dans Twitter.
Selon les messages textes divulgués sur les réseaux sociaux, le banquier de Musk en charge de l’opération d’acquisition de Twitter, Michael Grimes, aurait informé le milliardaire que SBF offrait “au moins 3 milliards de dollars” pour appuyer Musk, et voulait s’entretenir avec ce dernier sur le potentiel de “l’intégration blockchain des médias sociaux.”
Musk aurait demandé à Grimes : “Sam a-t-il réellement 3 milliards de dollars de liquidités ?”, doutant clairement de la capacité du PDG de FTX à mettre cette somme d’argent à sa disposition.
L’utilisateur de Twitter Internal Tech Emails, qui compte plus de 347 000 followers sur la plateforme de médias sociaux, a partagé une copie des textes vendredi. Musk a répondu : “(…) mon instinct me disait que je ne pouvais pas lui faire confiance, je ne pensais pas qu’il avait réellement les 3 milliards de dollars.”
Les messages textes ont initialement été publiés en septembre dans le cadre d’une procédure judiciaire, révélant que SBF était prêt à contribuer à hauteur de 5 milliards de dollars pour l’acquisition de Twitter.
La semaine dernière, SBF a déclaré qu’il n’avait pas investi dans Twitter en raison des incompatibilités relatives à la vision du réseau social pour la crypto.
FTX en faillite ; les régulateurs préparent des poursuites judiciaires
Comme nous l’avons signalé, les efforts désespérés de FTX pour trouver des investisseurs afin de redresser son bilan ont finalement pris fin vendredi après que la société a déposé une demande de mise en faillite en vertu du chapitre 11 du code américain des faillites, qui a entraîné la chute spectaculaire de l’un des plus importants exchanges cryptos au monde.
FTX US, la filiale américaine du groupe, a également été incluse dans la procédure, malgré les affirmations de l’ancien PDG selon lesquelles elle avait échappé aux difficultés financières.
Le dépôt de bilan est intervenu après le gel des avoirs de l’exchange par les régulateurs du monde entier.
Dans un premier temps, la Commission des valeurs mobilières des Bahamas a gelé les actifs de FTX Digital Markets Ltd, la filiale bahaméenne de la plateforme. L’agence a déclaré que cette mesure était “une ligne de conduite prudente” et qu’elle visait à stabiliser la société et à sécuriser les actifs.
Peu après, la Securities and Exchange Commission (SEC) et le ministère de la Justice (DOJ), deux organismes de réglementation de premier plan, ont révélé qu’ils enquêtaient sur FTX à la suite de son implosion soudaine cette semaine.
Le Japan’s Kanto Local Finance Bureau – chargé de réglementer les exchanges opérant dans le pays – a également interdit à FTX de récupérer les dépôts des clients. Le régulateur financier australien a suivi le mouvement, plaçant FTX Australia sous administration, a rapporté l’Australian Financial Review.
Par ailleurs, au milieu du chaos, des transactions mystérieuses ont été observées sur les portefeuilles de FTX dans la journée du vendredi. Les observateurs ont conclu que FTX avait été piraté ou que des personnes internes à la société avaient récupéré des fonds des clients.
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