Esport et cryptomonnaie, l’alliance de l’avenir

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L’esport ou sport électronique rassemble des millions de joueurs à travers le monde. Cette pratique de jeux en ligne a explosé ces dernières années, avec l’organisation de plus en plus régulière de tournois amateurs et professionnels. Spectaculaires, avec une ambiance folle, ces événements peuvent être suivis sur le net ou In Real Life, et attirent des millions de spectateurs.

Photo: iStock

L’esport est également un véritable business. Selon les chiffres de l’AFJV (Agence française pour le Jeu Vidéo), les jeux vidéo et les médias interactifs ont atteint un chiffre d’affaires mondial record en 2019, de 120,1 milliards de dollars. Un croissance énorme puisque le chiffre d’affaires ne se montait qu’à 666 millions de dollars en 2017. Sur ces cinq dernières années, la croissance du business de l’esport a bondit de 445%. Depuis 2018, le jeu vidéo est la première industrie culturelle en France, devant le cinéma, les livres ou la musique.

France esports, l’association regroupant les acteurs majeurs de l’esport français, a également dévoilé que 5 066 000 personnes suivraient du sport électronique sur le territoire, soit 12 % des internautes. Parmi eux, 2 millions de pratiquants, dont 1 149 000 d’esportifs de loisirs (2.8% des internautes) et 931 000 d’amateurs (2.2% des internautes). Un marché ultra impressionnant !

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La moyenne d’âge tourne autour des 34 ans, et 72% serait des hommes. Pour en revenir aux jeux en eux-même, Fortnite, jeu vidéo plébiscité par de nombreux jeunes joueurs, a vu sa « Fortnite World Cup » lancée en juillet 2019 avec un million de dollars de dotation mis en jeu chaque semaine, un record dans le jeune monde de l’esport. Pour la finale, 30 millions de dollars de dotation globale étaient proposés. Autre jeu qui tient le haut du panier: League of Legends (LoL pour les intimes), mais il n’y a pas de quoi rire, puisque selon Riot Game, son éditeur, 100 millions de spectateurs dans le monde étaient présents derrière leur écran pour regarder les finales, soit 21,8 millions de spectateurs en moyenne par minute, avec un pic de 44 millions de spectateurs simultanés.

Les joueurs professionnels même européens peuvent donc très bien gagner leur vie grâce à l’esport. Selon les calculs de Business Insider, ils peuvent espérer gagner jusqu’à 2 800 000€ (Sébastien Debs sur Dota 2) par an. Mais très peu de joueurs arrivent à sortir du lot. Ce business ne s’arrêtera clairement pas là, notamment grâce à la blockchain.

Jeu vidéo et blockchain, la bromance

Les joueurs sont aussi friands des nouvelles technologies. Nombre d’entre eux s’intéressent à la blockchain et il ne sont pas les seuls. Les éditeurs, les fournisseurs de matériel, les sponsors, eux aussi, lorgnent du côté des cryptomonnaies et des opportunités qu’elle peut fournir.

La blockchain propose de nombreuses possibilités dans le domaine vidéoludique: l’utilisation de contrats intelligents sécurisés et automatiques pour les gains des tournois, facilité antifraude pour le versement des salaires des joueurs et l’argent des parrainages, etc.

Elle permet également la création de bases de données blockchain publiques et décentralisées. Les joueurs peuvent y associer leur profil avec leurs statistiques et faire partie d’un classement. Utile pour repérer les prochaines vedettes ou pour comparer les meilleures games d’un joueur pro. Un principe que l’on retrouve déjà sur la plateforme DreamTeam. Elle est la première permettant le recrutement et la principale pour la gestion des équipes amateurs, semi-professionnelles et professionnelles. Elle permet entre autres d’aider les joueurs à se repérer et à gérer les transactions directement à l’aide de Smart Contracts. Les contrats de sponsoring, les contrats de publicité et l’organisation de tournois, peuvent tous être y réglés. La blockchain s’inscrit désormais comme un maillon essentiel dont l’esport a besoin pour soutenir sa croissance.

Un cash Prize d’un nouveau genre

Des entreprises australiennes ou japonaises rémunèrent leurs employés en cryptomonnaie. Ce mode de paiement s’étend désormais de plus en plus, notamment aux compétitions vidéoludiques. La United Masters League est la première compétition à offrir à ses participants une récompense uniquement en cryptomonnaie. Organisée par ChallengeMe.GG et Unikrn, elle a proposé en 2019 un cash prize sous forme d’UnikoinGold, la monnaie virtuelle d’Unikrn.

Cette seconde édition sur Counter-Strike: Global Offensive avait un prize pool de Unikrn et GRID était de 50 000$ pour la partie réseau et de 100 000$ pour la partie lan.

La monnaie des gamers

En plus de l’esport, l’industrie du jeu dans son ensemble s’intéresse à la crypto-économie. Forte et Ripple ont levé un fonds de 100 millions de dollars en mars 2019 pour les jeux basés sur la blockchain, par exemple. Ce fond vise à y promouvoir les emplois de développeurs et l’intégration de jeux multi-joueurs.

La blockchain s’inscrit dans le prolongement des monnaies in game déjà bien connues des joueurs. Le potentiel de l’alliance de ces deux technologies ouvre de nombreuses possibilités, comme l’immersion dans un univers où les personnages, les skins, l’équipement, la monnaie in game, tous les équipements, pourront être transférés d’un jeu vers un autre. Les places de marché dédiées ont déjà fait leur apparition, comme DMarket par exemple. Blockv ou Wax proposent quant à eux de surfer sur la notion de biens immatériels enregistrés sur une blockchain.

Dans la même lignée, en janvier 2020, Ubisoft et Ultra, une plateforme de distribution de jeux nouvelle génération, ont passé un partenariat. Ubisoft joue le rôle de validateur des transactions validées sur la blockchain UOS d’Ultra (avec comme système de consensus la Preuve d’Enjeu Déléguée (DPoS)). Elle permet la création de Dapps pour les paiements in-game, la protection ou le transfert sans frictions des droits de propriété numérique des gamers, etc. Si les autres gros éditeurs de jeux vidéos semblent encore frileux avec la blockchain, nul doute que l’initiative d’Ubisoft et le marché que la blockchain représente pourraient les convaincre.

Les paris esport

Au-delà de l’aspect créatif et sportif, la blockchain ouvre de nouvelles opportunités aux bookmakers. Les plates-formes comme Unikoin Gold ou FirstBlood se synchronisent avec le compte des joueurs et leur permettent de parier des jetons numériques sur leurs propres parties, les équipes et joueurs professionnels, les matchs ou les tournois. On trouve déjà de nombreux paris ouverts sur les jeux StarCraft 2 Legacy of the Void, League of Legends, Counter Strike Global Offensive, Heroes of the Storm et Dota 2,

La société américaine Unikrn, dédiée aux paris sportifs, a fait le choix de s’ouvrir aux paris esport. Elle est l’une des premières à avoir adopté la technologie blockchain. En utilisant l’Ethereum, Unikrn peut traiter jusqu’à 9 000 paris par seconde. Les délais d’attente pour les dépôts et les retraits sont considérablement réduits, les intermédiaires sont moins nombreux et de fait, les frais de manutention ou de conversion deviennent mineurs. Les parieurs conservent donc une plus grande partie de leurs gains. De plus, le risque de vol d’identité est éliminé puisque les utilisateurs ne doivent pas saisir les détails de leur carte de crédit sur leurs formulaires en ligne.

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