Le GAFI veut renforcer la réglementation relative à la crypto

Linas Kmieliauskas
| 1 min read

Le groupe The Financial Action Task Force (GAFI), un organisme multi-gouvernemental, a demandé aux gouvernements de renforcer la surveillance des échanges de cryptomonnaies afin d’empêcher que les pièces numériques ne soient utilisées pour blanchir de l’argent, a rapporté Reuters, citant une déclaration du GAFI.

Marshall Billingslea, le Président du FATF. Source: Twitter, the FATF

Les pays seront obligés d’enregistrer et de superviser les sociétés liées aux crypto-devises, telles que les bourses, qui devront effectuer des contrôles détaillés sur les clients et signaler les transactions suspectes, a ajouté le rapport.

Le GAFI a tenu sa séance plénière le 21 juin dernier.

Comme indiqué précédemment, l’univers crypto s’est déjà préparé à l’impact, car les recommandations du GAFI, jugées «draconiennes» par le secteur, imposeraient à toutes les entreprises liées à la cryptographie, y compris les hedge funds, les bourses, les services de dépositaire, etc. des mesures de KYC (connaissez votre client) et devraient vérifier chaque transaction entrante ou sortante sur les clients qui effectueraient des transactions supérieures à 1 000 USD ou 1 000 EUR, ainsi que collecter des données sur les destinataires des actifs, puis envoyer les informations au fournisseur de services du destinataire pour chaque transaction.

Toutefois, comme indiqué, des dirigeants de grandes sociétés de cryptographie telles que Circle, Coinbase, bitFlyer, Kraken et Huobi font partie des personnes qui rencontreront des représentants des principales économies du G20 afin de défendre leurs activités commerciales contre une nouvelle règle en matière de collecte de données.

Pour rappel, le GAFI est un organisme multi-gouvernemental composé de 38 membres et d’observateurs divers, fondé en 1989 par les ministres de ses juridictions membres. Ils ont proposé une série de mesures détaillées pour lutter contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive. Les recommandations du GAFI sont suivies par deux cents pays.