L’Iran de plus en plus pro-minage et pro-crypto

Tim Alper
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L’agence de presse iranienne Ibena affirme que le pays a donné son feu vert au minage de cryptomonnaies, avec plus de mesures pro-cryptos et une législation à venir.

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Ibena, qui prétend être affiliée à la banque centrale, a indiqué le 4 septembre que la banque et cinq grands ministères avaient conclu un accord sur l’industrie du minage, qu’ils “reconnaissent désormais comme une industrie à part entière” – bien que le gouvernement n’ait pas encore défini une législation relative au minage.

Le même média affirme également que le gouvernement est sur le point de publier un “cadre de travail ainsi que des politiques en ce qui concerne le commerce et l’implication des startups et des acteurs commerciaux dans la cryptosphère”. Il affirme que les ministères espèrent finaliser leurs plans d’ici le 22 septembre.

l’Iran s’intéresserait de près aux activités financières liées à la cryptomonnaie, ce qui pourrait comprendre la création d’une monnaie fiat numérique, un moyen de contourner les sanctions américaines. L’idée d’utiliser des mesures pro-cryptos pour contrer les sanctions américaines est une idée qui a également été adoptée au Venezuela et qui est actuellement en train d’être envisagée en Russie.

L’Iran a interdit à toutes les institutions financières, y compris les banques et les émetteurs de crédit, de s’impliquer dans la cryptomonnaie en avril dernier, invoquant des problèmes de blanchiment d’argent. Cependant, Ibena a également indiqué que la banque centrale envisageait un retrait de l’interdiction depuis le mois d’août et pourrait même commencer à autoriser le commerce des cryptomonnaies avant la fin du mois.

Le journal Tribune, basé à Téhéran, a cité Nasser Hakimi, l’adjoint de la banque centrale pour les technologies innovantes, qui a déclaré: “Après examen par le gouvernement, l’interdiction générale sera réexaminée”.

Selon la Banque mondiale, l’économie de l’Iran devrait maintenir une croissance régulière d’un peu plus de 4%, basée de plus en plus sur les secteurs non pétroliers. À moyen terme, les tensions inflationnistes devraient augmenter en raison d’un écart de production croissant et de la dépréciation de la monnaie, poussant à nouveau l’inflation à deux chiffres. De plus, on estime que la pauvreté est tombée d’environ 13% à 8% entre 2009 et 2013. La pauvreté a augmenté temporairement en 2014 à 10,5%, ce qui serait dû à une baisse de l’aide sociale selon la Banque mondiale.

Population de l’Iran

Source: The World Bank.