Le Japon et les règles relatives aux ICO

Tim Alper
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Le gouvernement japonais pourrait être sur le point de mettre en place un ensemble de règlementations relatives aux ICO, conformément aux recommandations des experts et de la plus haute agence financière du pays.

Source: iStock/penguiiin

Selon le média Nikkei, l’Agence de la règlementation des services financiers (FSA), a organisé le 1er novembre un groupe de travail sur le secteur des exchanges de cryptomonnaies, en présence de plusieurs autorités du secteur.

Le groupe a recommandé au gouvernement d’envisager de règlementer les ICO dans le cadre de la loi de 2006 sur les instruments financiers, afin de «protéger les investisseurs». La loi, qui a été élaborée en partie par la FSA, permet à l’organisme de règlementation de contrôler les valeurs mobilières et les offres publiques classiques.

Nikkei cite un membre du groupe qui aurait déclaré: “Si les ICO remplissent effectivement les mêmes fonctions – et comportent les mêmes risques – que les offres publiques, le même type de règlementation devrait alors s’appliquer.”

Le panel d’experts a tenu à souligner le fait que “quelque 80% des ICO sont considérées comme frauduleuses”. Les ICO sont actuellement interdites chez les principaux rivaux de l’économie locale du Japon, soit la Corée du Sud et la Chine, et la fraude liée à la cryptomonnaie est devenue une question délicate au Japon ces derniers mois.

Tokyo envisage également apporter des modifications à la manière dont les citoyens déclarent les gains liés à la cryptomonnaie sur leurs déclarations de revenus, le cabinet ayant commencé à débattre cette question en détail plus tôt cette semaine.

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Répartition géographique des projets basée sur l’origine de l’équipe de projet, T2 2018

‘Country of origin’ means a country in which more than 50% of team members were actually residing at the time of an ICO. Source. ICORating.