L’Institut de gouvernance numérique rédige un livre blanc sur la blockchain

David Nathan
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Photo: ipopba

Communiqué de presse

L’Institut de gouvernance numérique (IGN) est heureux d’annoncer qu’il vient d’entreprendre les travaux de rédaction d’un livre blanc sur les registres distribués et les chaînes de blocs (blockchains), une technologie qui a déjà commencé à bouleverser le fonctionnement de nombreux secteurs d’activité.

Ce premier livre blanc permettra d’atteindre différents objectifs. Il servira à présenter les registres distribués et les chaînes de blocs de manière simple, à mieux comprendre le potentiel souvent révolutionnaire de ces outils; à comprendre les enjeux, pour le Québec, de leur développement et de leur utilisation; à décrire les forces et les faiblesses de l’écosystème québécois en la matière; et à émettre des pistes d’action pour le développement de cet écosystème.

Le Scientifique en chef du Québec, Hydro-Québec, le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec, le ministère des Finances du Québec, Finance Montréal et le HUB Saguenay-Lac-Saint-Jean soutiennent financièrement ce projet.

Un comité directeur constitué d’universitaires, d’entrepreneurs, d’avocats et d’administrateurs publics pilotera l’effort d’élaboration du rapport de l’IGN et s’assurera du bon avancement des travaux entrepris. Outre les contributeurs financiers, l’Autorité des marchés financiers, Catallaxy (une filiale de Raymond Chabot Grant Thornton) et La Capitale contribueront également à cet exercice.

« Les chaînes de blocs, c’est beaucoup plus que le bitcoin, a déclaré Jean-François Gauthier, PDG de l’IGN. En plus de favoriser l’innovation dans le secteur financier, celles-ci pourraient servir à démocratiser l’accès des citoyens aux services de l’État, aider à protéger les données personnelles des consommateurs, accélérer le processus de mise sur pied d’entreprises et permettre le vote électronique sécuritaire. Le livre blanc que nous publierons en novembre 2019, à l’issue de consultations, jettera les bases pour positionner le Québec dans la production et l’utilisation des réseaux distribués dans des secteurs névralgiques pour son essor économique et social. »