La blockchain et l’IoT contre la fraude alimentaire

David Nathan
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Photo: iStock / Melpomenem

Selon des données de la société de recherche Juniper Research, la blockchain pourrait permettre de réaliser des économies de 31 milliards de dollars en matière de fraude alimentaire à l’échelle mondiale d’ici 2024.

C’est notamment grâce au caractère immuable de la blockchain qui permettrait de suivre les aliments tout au long de la chaîne logistique que de telles conclusions ont été faites. Les économies seraient réalisées à partir de 2021.

Selon cette récente étude, intitulée Blockchain: Key Vertical Opportunities, Trends & Challenges 2019-2030, la chaîne de blocs, utilisée avec des capteurs et des trackers IoT, réduirait les coûts des détaillants en rationalisant les chaînes d’approvisionnement, en simplifiant la conformité réglementaire et en offrant un processus de rappel alimentaire efficace.

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Les solutions liées à l’internet des objets relient les mondes physique et numérique par l’intermédiaire de capteurs qui peuvent par exemple localiser les objets, surveiller la température ou encore le taux d’humidité; la chaîne de blocs quant à elle fournit une plateforme immuable où ces données peuvent être stockées et rendues accessibles.

Selon l’étude, l’IoT et la chaîne de blocs apporteront ainsi une valeur ajoutée à la chaîne d’approvisionnement, aux agriculteurs, aux détaillants et aux consommateurs. En remplaçant les longues procédures par des contrats intelligents automatisés, les coûts seront réduits, et la transparence de la blockchain permettra d’atténuer les risques alimentaires.

“Aujourd’hui, la transparence et l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement alimentaire sont limitées par des données opaques qui obligent chaque entreprise à se fier à des intermédiaires et à des documents papier, explique Morgane Kimmich, l’auteur de la recherche. La blockchain et l’IoT fournissent une plateforme immuable et partagée permettant à tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement de suivre et de tracer les actifs, d’économiser du temps et des ressources et de réduire la fraude.”