Le Port de Montréal choisit une solution blockchain

David Nathan
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Photo: Port de Montréal / Facebook

C’est officiel, le Port de Montréal va adopter TradeLens, une solution blockchain développée conjointement par Maersk, une société de logistique spécialisée dans le transport par conteneurs et le géant informatique IBM.

Le but de cette entente est selon les acteurs concernés, de « favoriser le développement d’un commerce international plus efficace et mieux sécurisé ». Fondée sur la technologie blockchain, la solution TradeLens a pour but d’amener le secteur du transport des marchandises dans l’ère numérique par l’utilisation d’une interface sécurisée servant exclusivement au transport des marchandises.

Le Port de Montréal n’a pas été choisi au hasard. C’est en effet le plus important terminal portuaire de l’est du Canada, c’est là que tous les navires porte-conteneurs qui arrivent au pays déchargent et rechargent leur cargaison qui comprend un très grand nombre de conteneurs dont il faut coordonner le déplacement avec une logistique de transport terrestre. Et c’est là que la technologie blockchain « intervient ».

TradeLens devrait en effet permettre au Port de Montréal d’améliorer le niveau de précision des différentes opérations et du trafic. On estime qu’environ 90 % des marchandises sont livrées par navire et que des millions de conteneurs se déplacent entre les divers continents chaque année. Le Port de Montréal traite à lui seul plus de 38 tonnes métriques de marchandises chaque année.

« TradeLens est un puissant outil pour moderniser les processus de travail et réduire la bureaucratie, a déclaré Jack Mahoney, président de Maersk Canada. En utilisant TradeLens, le Port de Montréal pourra mieux gérer les horaires de livraison et d’exploitation, faciliter l’accès aux documents de clairance et de facturation, tout en rendant le transport international de marchandises à la fois plus fluide, efficace et transparent.»

De plus en plus, des solutions blockchain sont proposées aux différents acteurs des transports. Récemment, c’est Air Canada qui a fait le choix d’une solution blockchain. Plus tôt cette année, c’est la compagnie Singapore Airlines qui a décidé d’utiliser la blockchain pour gérer son programme de fidélisation. À qui le tour?

Source : IBM