Le régulateur coréen lance une enquête sur plusieurs échanges crypto
Le principal régulateur financier de la Corée du Sud, la Commission des services financiers (FSC), a entamé une inspection des échanges cryptos du pays.
Selon Decenter, la Commission des services financiers (FSC) souhaite enquêter spécifiquement sur les 20 échanges crypto qui n’ont pas de licence pour échanger des wons sud-coréens. Le média a noté que c’est “la première fois” que la FSC menait une “inspection complète” des échanges qui n’opèrent pas sur les marchés fiduciaires.
Le média a déclaré qu’il s’attendait à ce que l’inspection se concentre sur les protocoles de lutte contre le blanchiment d’argent.
En vertu de la législation sud-coréenne, les échanges peuvent offrir des services de type crypto à crypto, à condition de répondre à certains critères. Toutefois, pour obtenir des licences de trading de devises, elles doivent former des partenariats avec des banques commerciales.
Ces banques doivent fournir à tous les utilisateurs des échanges des comptes vérifiés avec leur vrai nom et leur numéro de sécurité sociale, liés à leurs portefeuilles crypto.
Les “quatre grands” échanges crypto, à savoir Upbit, Bithumb, Korbit et Coinone, ont mis en place des partenariats bancaires depuis plusieurs années. Les 21 autres échanges sud-coréens ont été laissées à eux-mêmes pour conclure des accords bancaires avec des banques nationales. Jusqu’à présent, un seul d’entre eux, Gopax, a réussi.
Quels sont les échanges sud-coréens qui feront l’objet d’une enquête ?
La FSC a déclaré qu’elle commencerait son enquête par GDAC. Il s’agit de l’un des échanges impliqués l’année dernière dans le délistage controversé de Wemix, une crypto créée par le géant national du jeu WeMade.
GDAC a laissé les observateurs sans voix cet échange a annoncé qu’elle listerait Wemix, deux heures seulement après que les “quatre grands” ont annoncé qu’ils retireraient la crypto de leur plateforme.
Le média a déclaré que certains initiés pensaient que la FSC avait décidé d’entamer son enquête auprès de GDAC pour cette raison.
D’autres semblent croire que les autorités “pourraient avoir commencé” leur enquête sur l’échange avant une éventuelle demande de la GDAC de réintégrer le marché du won sud-coréen. Cela laisse supposer qu’un accord a pu être conclu en coulisses avec une banque.
Le média a rapporté que les responsables du GDAC ont déclaré qu’ils n’avaient pas encore été informés de la date de la visite du CSF.
