Le ministère sud-coréen et une société affiliée à Samsung sont des créanciers de FTX

Tim Alper
| 2 min read
Source: CJ Nattanai/Adobe

Plusieurs entreprises sud-coréennes, ainsi qu’un important organe gouvernemental figurent sur la longue liste des créanciers de l’échange crypto FTX.

La liste comprend le plus grand cabinet d’avocats du pays, une filiale de Samsung et le ministère de l’Environnement, a rapporté le Seoul Shinmun.

La semaine dernière, les titres de Wall Street se sont principalement concentrés sur des noms comme les compagnies aériennes américaines American, Spirit et Southwest, ainsi que sur des acteurs crypto comme Coinbase et Binance ainsi que des médias comme le Wall Street Journal, Fortune et Fox. En Corée du Sud cependant, l’accent a été mis sur les entreprises nationales.

Le média a souligné que le bureau du ministère de l’environnement situé dans le centre administratif de Sejong figurait parmi les nombreuses adresses publiées dans un document judiciaire aux États-Unis la semaine dernière.

Samsung Next figure également sur la liste. Cette société est une branche d’investissement axée sur les technologies de l’information qui opère sous l’égide de Samsung Electronics. Les bureaux de la société à Mountain View, en Californie, figurent sur la liste.

Quelles étaient les ambitions de FTX en Corée du Sud ?

D’autres noms figurant sur la liste semblent montrer les ambitions de FTX de pénétrer le marché sud-coréen des cryptomonnaies. Il s’agit notamment de Kim & Chang, le plus grand cabinet d’avocats de Corée du Sud.

EY Hanyoung et Samil PwC figurent également sur la liste. La première société est un cabinet de comptabilité et de conseil qui a été fondé en 1982 en tant que filiale d’Ernst & Young (EY). La seconde est la filiale sud-coréenne de PwC (PricewaterhouseCoopers) et est également actif dans le domaine de la comptabilité.

Parmi les autres entreprises sud-coréennes figurant sur la liste on trouve The Executive Center et Vantago Serviced Office, deux fournisseurs de bureaux partagés et d’espaces de réunion

Une fois de plus, cela semble indiquer que FTX était très actif en Corée du Sud ces dernières années, probablement dans le but de s’installer dans un espace qui est presque entièrement dominé par des startups locales.

Comme Binance et d’autres acteurs mondiaux, FTX a conclu l’année dernière un accord avec la ville sud-coréenne de Busan. La société espérait aider la ville à lancer un “Digital Assets Exchange”.

Beaucoup ont suggéré à l’époque que les échanges cryptos espéraient utiliser le projet pour les aider à prendre pied sur le marché sud-coréen à fort volume et peut-être un jour établir des succursales locales.

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