Revue de la semaine du 8 juillet 2019

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Photo: Fonds Rivemont

La semaine du bitcoin fut véritablement en deux temps. La première moitié ramena le bitcoin au nord des 13 000 $, une progression qui était d’une large importance afin de garder un portrait haussier actif. En effet, passer au-dessus des 12 100 $ permettait d’éviter un scénario de hauts progressivement plus bas. Nous avons hier glissé jusqu’au niveau des 11 000 $ avant de rebondir. Nous demeurons du coup au-dessus de l’importante moyenne mobile de 30 jours, dans une zone de consolidation assez large. Le portrait demeure extrêmement positif pour la suite.

Le bitcoin est présentement seul au monde dans l’univers des cryptomonnaies. En effet, Ethereum, la 2e cryptomonnaie en termes de capitalisation, est passé sous l’important ratio de 0.025 ETH par BTC. Ce ratio plancher avait été testé à deux reprises en 2018 puis une nouvelle fois en 2019. Son bris confirme la tendance forte de la perte de vitesse des altcoins face au bitcoin. Si de tels seuils aussi clairs n’ont pas été franchis pour les autres crypto-actifs tels que litecoin et ripple, le portrait n’en est pas plus joli. La baisse est systématique et la domination du bitcoin sur le marché atteint désormais 65%.

Le Président de la Réserve fédérale américaine y est allé de propos forts relativement au bitcoin hier. Dans son témoignage devant le Sénat, il a affirmé comparer le bitcoin à l’or, position que nous partageons fortement comme vous le savez déjà si vous nous lisez hebdomadairement.

Cette affirmation a mené à une prise de position de Trump lui-même via son média favori. Via twitter, il a commenté : « Je ne suis pas fan du bitcoin ou des autres cryptomonnaies, qui ne sont pas de l’argent, et qui ont une valeur hautement volatile basée sur de l’air. Les cryptomonnaies non régulées peuvent faciliter les comportements illégaux, incluant le trafic de drogues et d’autres activités illégales. »

Pas une monnaie, le bitcoin? Voilà un argument fallacieux que la raison suffit à contrer. Son utilisation même au niveau transactionnel lui donne de facto la nature de monnaie. Qu’est-ce qui définit une monnaie, de toute façon? Plusieurs experts se sont tentés à la réponse. Son acceptation initialement, évidemment. Ensuite, sa portabilité, sa divisibilité, sa facilité d’utilisation, son contrôle personnel pour son détenteur et sa fongibilité. Le bitcoin répond à tous ces critères et en améliore même plusieurs.

Une valeur basée sur de l’air? Toute valeur dans un marché libre n’est définie que par le prix d’échange. Vraisemblablement, ses acteurs ont une vision différente, et c’est tout ce qui importe. Contrairement aux monnaies traditionnelles qui tirent leur valeur du consensus social et de la confiance en les autorités que représentent les banques centrales, c’est l’immuabilité du réseau, l’absence de maillon central pouvant être compromis et la rareté du bitcoin qui créent toute sa valeur. Si toute innovation prend du temps à être comprise et acceptée de manière globale, l’argument que les cryptomonnaies représentent une meilleure version de ce que nous définissons comme l’argent est tout à fait défendable.

Cet article vous est présenté par Fonds Rivemont. Le fonds Rivemont crypto est le premier et seul fonds activement géré de cryptomonnaies au Canada. Éligible REER et CELI. Les investisseurs qualifiés peuvent en apprendre plus ici.

Avertissement : Cette chronique ne reflète pas nécessairement l’opinion de CryptonewsFR et ne constitue en aucun cas des conseils à l’investissement ni des consignes de trading.