Do Kwon accuse une “agence au nom chinois” de lui avoir délivré de “faux passeports”
Do Kwon, le PDG de Terraform Labs, blâme une nébuleuse “agence au nom chinois” pour les “faux passeports” avec lesquels il avait été arrêté. Il a déclaré à un tribunal du Monténégro qu’il ne savait pas que les documents de voyage avec lesquels il a été surpris étaient contrefaits.
Nouveau rebondissement dans la saga Do Kwon
Do Kwon, le fondateur et PDG de Terraform Labs, a déclaré à un tribunal du Monténégro qu’il ne savait pas que les “faux” documents de voyage avec lesquels il essayait prétendument de quitter le pays étaient contrefaits – et a blâmé une “agence au nom chinois
Selon les médias sud-coréens Segye Ilbo et MBN, Kwon a déclaré au tribunal de district de Podgorica, au Monténégro, qu’il avait reçu tous ses documents de voyage prétendument contrefaits, y compris un passeport costaricain, par l’intermédiaire d’agences. Il a déclaré :
J’ai reçu mon passeport costaricain après avoir rempli les documents requis par une agence de Singapour qui m’a été recommandée par un ami. J’ai reçu mon passeport belge par l’intermédiaire d’une autre agence.
Cela fait beaucoup d’agences et peu d’informations pratiques.
Kwon a affirmé qu’il avait “fait confiance” à l’agence “parce qu’elle lui avait été recommandée par un ami de confiance“.
Mais le PDG, qui s’est présenté au tribunal avec la tête rasée de frais, n’a pas réussi à nommer l’agence lorsqu’il a été interrogé par le procureur. Non. Au lieu de cela, Do Kwon a affirmé que l’agence avait un “nom chinois”, mais qu’il ne pouvait pas “se souvenir exactement” de son nom.
Les prix du jeton LUNC sont restés relativement stables le 18 juin alors que la nouvelle de la comparution devant le tribunal était diffusée.
Pour rappel, Kwon a été arrêté en mai en compagnie de l’ancien directeur financier de Terraform, Han Chong-joon, alors qu‘ils essayaient prétendument de monter à bord d’un avion à destination des Émirats Arabes Unis.
Les deux compères Kwon et Han sont accusés de voyager avec des documents contrefaits; des accusations qu’ils nient en bloc.
Mais tous deux sont recherchés dans leur Corée du Sud natale pour des accusations de fraude. Des procédures d’extradition sont d’ailleurs en cours, car la justice sud-coréenne veut que Do Kwon réponde de ses actes face à la justice de son pays.
Les agences sont responsables selon Do Kwon
Do Kwon a fermé ses entreprises sud-coréennes et semble avoir fui le pays peu avant l’effondrement du de l’écosystème Terra il y a plus d’un an.
Lors de sa dernière comparution devant le tribunal, Kwon a également “insisté sur l’innocence” de Han, et il a demandé aux juges:
Si quelqu’un doit être puni pour [l’utilisation d’un] faux passeport, que ce soit moi seul.
Il a aussi demandé à être libéré sous caution à deux reprises, tandis que les procureurs en Corée du Sud, aux États-Unis et à Singapour ont demandé son extradition pour faire face à des accusations.
Mais comme le Monténégro et la Corée du Sud n’ont jamais signé de traité d’extradition, l’expulsion de Kwon pourrait s’avérer difficile.
Plus tôt ce mois-ci, un représentant de la Haute Cour du Monténégro a déclaré aux journalistes :
Le juge de la Haute Cour a ordonné [que Kwon et Han] soient détenus pendant six mois suite à l’ouverture d’une affaire d’extradition à la demande de la Corée du Sud.
Ce qui est certain, c’est que vous n’avez pas fini d’entendre parler de Do Kwon.
Source: Segye Ilbo ; MBN ; CryptoNews
