L’exchange de cryptomonnaies Bitfinex accusé de manipuler le marché
Suite aux poursuites judiciaires lancées contre l’exchange Bitfinex et dont la plainte a été déposée à Washington vendredi dernier, celui-ci répond via un message sur son blog et parle de “plainte de mercenaires avec un recours collectif sans fondement”.
L’exchange reproche à cette plainte d’être l’exacte copie d’une autre plainte remplie des mêmes irrégularités et sans fondement déposée devant le tribunal du district sud de New York le 6 octobre 2019.
Lire aussi: Le procureur général de New York revient sur le cas de Bitfinex et Tether.
Cette accusation est la deuxième du genre essuyée par Bitfinex, qui est exploité par iFinex, une société qui opère également le stablecoin indexé sur le dollar, le Tether (USDT).
La dernière action en justice est probablement liée à une recherche largement critiquée publiée par deux auteurs universitaires qui affirment que Tether a été utilisé pour manipuler les prix du Bitcoin en 2017 sur la plateforme Bitfinex, ce qui a conduit à une reprise significative du prix du Bitcoin.
Dans sa déclaration, Bitfinex affirme: “Les avocats mercenaires continuent d’essayer d’utiliser Bitfinex et Tether pour continuer à se faire payer.”
L’échange semble espérer qu’une mise en garde vigoureuse permettra de tenir à l’écart d’autres poursuites éventuelles, ajoutant:
“”Il n’y aura pas d’accords nuisibles ou d’accords de quelque nature que ce soit. Au lieu de cela, toutes les réclamations soulevées dans le cadre des deux actions seront vigoureusement contestées et feront l’objet d’une décision finale en temps utile. Une fois que ça sera fait, Bitfinex et Tether évalueront leurs options sur le plan légal par rapport à ceux qui apportent et promeuvent ces réclamations sans fondement.”
L’automne a été chaud pour Bitfnex jusqu’à présent, avec un procès similaire intenté à New York le mois dernier. iFinex s’est également retrouvé impliqué dans une longue bataille juridique avec le procureur général de New York, qui a accusé plus tôt cette année l’opérateur d’échange de “mauvaise gestion” des fonds de ses clients.
