Un investisseur japonais perd 130 millions de dollars

Tim Alper
| 2 min de lecture

L’un des hommes d’affaires les plus riches du Japon – et parmi les plus grands passionnés de blockchain et de cryptomonnaie – semble avoir perdu 130 millions USD à cause d’un investissement personnel en Bitcoins. Le Wall Street Journal indique que Masayoshi Son, fondateur de SoftBank Group a acheté du Bitcoin à ce qui s’est révélé être le prix le plus haut du marché en 2017 et a vendu ses actifs après la chute des prix au début de 2018.

Source: iStock/SARINYAPINNGAM

SoftBank est une importante société financière japonaise et le principal actionnaire de Yahoo Japan. Ce dernier détient une participation de 40% dans la plateforme BitARG sous licence FSA et envisage de lancer prochainement un exchange “Yahoo Japan”.

SoftBank a réalisé un certain nombre d’investissements dans la blockchain, notamment le financement d’un projet d’incubateur en Indonésie. Le groupe souhaite également créer un service d’envoi de fonds fondé sur la blockchain pour son secteur bancaire.

Par ailleurs, Reuters a rapporté mardi que l’Agence des services financiers (FSA ) – l’organe de réglementation chargé de contrôler les échanges japonais – avait effectué une descente dans les bureaux de Huobi Japan et de Fisco à la suite de changements de direction dans les deux exchanges.

Reuters indique que “Deux sources proches du dossier” ont confirmé que la FSA souhaitait examiner la manière dont les exchanges traitaient les “mesures de protection des clients et de lutte contre le blanchiment d’argent”. La FSA serait également soucieuse de garantir “la conformité juridique après les changements de direction”.

Les deux opérateurs ont été impliqués dans des activités de prise de contrôle l’année dernière. Huobi a repris BitTrade, en renommant l’échange Huobi Japan. Fisco, quant à lui, a racheté la plateforme concurrente Zaif à la suite du piratage.

Fisco envisage de fusionner ses opérations avec Zaif plus tard cette année, mais entre-temps, ce dernier a continué à faire des affaires, bien qu’un certain nombre de services restent suspendus sur la plateforme.