Après l’ICO, que deviennent les fonds ?

| 2 min de lecture

Crédit Photo: iStock/enot-poloskun

Les ICO sont la nouvelle forme de levée de fonds en vogue. Mais comment ces fonds sont-ils utilisés concrètement par les porteurs de projet ? Quels sont les droits des détenteurs de tokens ?

À l’origine : le projet Ethereum

En Septembre 2014, l’Ethereum Foundation levait 31 529 bitcoins et conservait près de 12 millions d’ETH (près de 18.4M$ au cours de l’époque). Pourtant, en 2015, suite à une gestion peu optimale, une chute du cours du Bitcoin (de 480$ à 220$) et des dépenses assez élevées, Vitalik Buterin publiait un article annonçant que la Fondation ne possédait plus que 200.000 CHF, 1 800 bitcoins et 2,7M d’ETH. Le succès du projet Ethereum et la progression de son cours, couplés à une politique drastique de limite de ses dépenses et de création de nouveaux vecteurs de revenus, comme les très rentables conférences Devcon, ont permis à la fondation de se relever de ces débuts financièrement hasardeux. La situation actuelle, dans un contexte de baisse globale des cours des cryptoactifs, est proche de l’époque 2014-15. Quelles sont alors les options pour les porteurs de projet ayant réalisé une ICO ? À quels niveaux de risques peuvent-ils s’exposer ?

Le rôle d’un porteur de projet n’est pas de parier sur la fluctuation des cours
Une ICO est une levée de fonds : une équipe présente un projet à des investisseurs qui prennent le risque de miser une partie de leur capitaux sur son potentiel succès. Les investisseurs s’attendent de manière légitime à ce que chaque ether ou bitcoin récolté soit destiné à la réalisation du projet présenté, les porteurs de projet n’ayant pas de mandat pour réinvestir les actifs mais étant censés les utiliser de la manière la plus efficiente.

Quelles sont les bonnes pratiques ?

Lisez la suite de cet article sur Coinhouse Insights.

Avertissement : cet article vous est présenté par l’équipe de Coinhouse, ne reflète pas nécessairement l’opinion de CryptonewsFR et ne constitue en aucun cas des conseils à l’investissement ni des consignes de trading.