La plateforme canadienne BCEX ouvre une succursale en Corée du Sud

Tim Alper
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L’exchange de cryptomonnaies basé au Canada BCEX se prépare à ouvrir une succursale en Corée du Sud en décembre prochain.

Source: iStock/APeriamPhotography

Selon les médias Market News et eDaily, la société, qui se classe 16e au monde en volume de trading sur 24 heures, prévoit un évènement de pré-lancement et toute une gamme d’activités de marketing en prévision de son ouverture.

Les responsables de BCEX en Corée ont affirmé que les clients sud-coréens étaient limités quant à leurs options pour choisir un exchange. La société a déclaré que, même si de nouvelles plateformes continuent à ouvrir en Corée du Sud, «les risques augmentent», laissant supposer que les systèmes de sécurité de BCEX pourraient être plus puissants que ceux utilisés par les plateformes nationales.

La société rejoindra un groupe d’exchanges venus de l’étranger, tels que Huobi, OKCoin et CoinBene, qui ont récemment ouvert des succursales dans le pays.

Au moment d’écrire ces lignes, le volume de transactions sur 24 heures chez BCEX s’élevait à 153 millions de dollars US, selon CoinMarketcap.

Plus grands marchés sur BCEX:

Source: coinmarketcap.com

Les entreprises tech et Internet étrangères ont connu des difficultés sur le marché extrêmement concurrentiel de la Corée du Sud. La scène de la cryptomonnaie est actuellement dominée par Bithumb, surnommé par ses nouveaux actionnaires majoritaires le «Samsung de l’industrie de la blockchain». Upbit, propriété du géant de la technologie Kakao Group, est le rival le plus proche de Bithumb. D’autres sociétés nationales telles que Coinone et Korbit ont également une clientèle étendue.

Plus tôt cette semaine, la Commission des services financiers (FSC), chargée de la règlementation, a lancé une mise en garde publique contre les risques d’atteinte à la loi des investisseurs en cryptomonnaie. Elle a déclaré que ces fonds n’étaient «pas des investissements légaux» et qu’ils pouvaient donc violer la loi sur les marchés financiers du pays. Elle a aussi laissé entendre qu’elle «consultait les agences gouvernementales» sur la manière de «mieux protéger les investisseurs».

Cependant, il y aussi des bonnes nouvelles pour les enthousiastes cryptos sud-coréens, puisque l’un des hauts responsables du FSC a cette semaine déclaré à la commission restreinte de l’Industrie 4.0 de l’Assemblée nationale que le gouvernement pourrait être prêt à reconsidérer sa position sur l’interdiction controversée des ICO décrétée en septembre de l’année dernière.

Selon Hanguk Kyungjae, le responsable a déclaré à l’assemblée que «le gouvernement enquêtait sur l’état actuel des ICO» et qu’il allait se prononcer à ce sujet le mois prochain. Il a également promis que le comité restreint, qui avait précédemment appelé Séoul à abolir l’interdiction des ICO, jouera un rôle clé dans la modification éventuelle de la législation existante en matière d’ICO.