Blanchiment d’argent : moins de 1 % des transactions en bitcoins

David Nathan
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Photo: iStock-cloudytronics

Quand on entend « Bitcoin » dans une conversation de la vie de tous les jours, des notions de fraude, de financement du terrorisme et de blanchiment d’argent reviennent souvent. Pourtant, la réalité semble beaucoup plus positive et le blanchiment de fonds illicites ne représenterait même pas 1 % des transactions de bitcoins.

C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude menée cette année par la Foundation for Defense of Democracies, le Center of Sanctions & Illicit Finance et la compagnie spécialisée en analyse de la blockchain Elliptic.

Se basant sur la circulation des fonds illicites dans l’économie du bitcoin, l’étude conclut que les fonds d’origine illicite représentent moins de 1 % de toutes les transactions en Bitcoin dans le monde. Cette tendance est à mettre en corrélation avec l’adoption massive du bitcoin et son exponentiel gain en popularité. Le rapport reconnaît cependant l’impossibilité de quantifier précisément la quantité de bitcoins qui sont utilisés de façon illégale.

En ce qui concerne la méthodologie, l’étude s’est basée sur l’analyse de 214 services de conversion incluant les plateformes d’échanges numériques et les sites de jeux des services de mixage de cryptomonnaies (cryptocurrency tumbler). Des entités illicites ont également été analysées, dont une trentaine de places de marché de type « Darknet », cinq systèmes de Ponzi, 19 systèmes de « rançongiciel » (ransomware), ainsi que 26 entités engagées dans des activités frauduleuses.

On retiendra par ailleurs que l’Europe est la championne en matière de fraudes en bitcoins : cinq fois plus qu’en Amérique du Nord.