L’agence fiscale israélienne s’attaque aux crypto-fraudeurs

Tim Alper
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L’Autorité fiscale israélienne (ITA) s’attaque aux fraudeurs fiscaux liés à la cryptomonnaie et aurait lancé des avertissements à des “centaines” de crypto-enthousiastes israéliens.

Source: iStock/mangpor_2004

Selon le média Calcalist, l’ITA a “ouvert unilatéralement des dossiers pour des centaines d’Israéliens identifiés comme disposant des revenus liés à la cryptomonnaie”.

Le rapport indique que des personnes soupçonnées de ne pas déclarer leurs revenus ont été identifiées et cite un responsable anonyme “au courant” qui déclare que ces citoyens qui “voyagent fréquemment à l’étranger sans disposer des fonds nécessaires sur papier, ou ceux qui possèdent plus de trois appartements”, ont reçu des lettres d’avertissement.

La loi israélienne définit les cryptos comme des “actifs financiers” et impose un taux d’imposition pouvant atteindre 30%, bien que le gouvernement ait récemment annoncé qu’il offrirait aux investisseurs de la flexibilité dans leur façon de faire leur déclaration.

L’ITA a tenté cette année de convaincre les entreprises cryptos basées dans le pays de l’informer lorsque des entreprises ou des particuliers effectuent des dépôts exceptionnellement importants.

Ailleurs dans le pays, l’ancien Premier ministre Ehud Barak a critiqué les cryptomonnaies, qualifiant le Bitcoin et les altcoins comme des “schémas de Ponzi”, tout en louant les vertus de la technologie blockchain.

Et le mois dernier, la Banque d’Israël a publié un résumé du rapport d’une équipe interministérielle créée en novembre 2017, chargée d’examiner les avantages éventuels de la publication d’une version numérique de la monnaie nationale, le shekel. L’équipe a conclu qu’il n’était pas nécessaire de créer un shekel numérique “dans un avenir proche”, mais a déclaré qu’il était “nécessaire de continuer à examiner la question et à suivre de près l’évolution de la situation”.