Le maire de la ville de Fukuoka (Japon) en visite dans le siège de Ripple (XRP) pour des discussions sur le Web3
Le maire de l’une des plus grandes villes du Japon a rendu visite au siège de Ripple à San Francisco – un signal du renforcement des liens entre le Japon et la firme crypto américaine.
Dans un message publié sur Twitter la semaine dernière, Emi Yoshikawa, vice-présidente de la stratégie et des opérations de Ripple, a posté une photo d’elle avec le maire de Fukuoka, Soichiro Takashima, et un membre de l'”équipe” de ce dernier.”
Ripple continue de mener une bataille juridique avec le régulateur financier de son pays d’origine, la Securities and Exchange Commission (SEC) qui accuse les hauts dirigeants de Ripple d’avoir vendu des jetons XRP comme “titres non enregistrés”.
Mais la firme américaine dispose d’un certain nombre d’alliés fidèles au Japon – notamment le géant du secteur bancaire et crypto SBI et son PDG Yoshitaka Kitao. Ce dernier est membre du conseil d’administration de Ripple, et SBI a déjà distribué des jetons XRP comme primes aux actionnaires. La filiale de jeux vidéo de la société japonaise paie même ses joueurs professionnels en XRP.
Kitao s’est donné beaucoup de mal pour souligner que les régulateurs japonais considéraient que le XRP n’était pas un titre. Il a également suggéré que si Ripple était un jour contraint de se délocaliser, l’entreprise américaine pourrait choisir de s’installer au Japon.
Takashima, quant à lui, est un fervent défenseur de Web3 – tout comme l’actuel Premier ministre japonais Fumio Kishida.
Le média japonais CoinPost a cité un porte-parole de Ripple qui a déclaré que, lors de sa visite à l’entreprise, M. Takashima a bénéficié d’une “présentation sur Ripple”.
Les parties ont également discuté des “stratégies liées au Web3 à Fukuoka”, ainsi que des “réformes réglementaires proposées” et ont “échangé leurs opinions sur le Web3”, a ajouté le porte-parole.
M. Takashima, qui est maire de Fukuoka depuis 2010, a lancé plusieurs initiatives de numérisation dans la ville. Il a également proposé de déréglementer sous conditions les entreprises cryptos afin de stimuler la croissance du secteur et est favorable à l’adoption de la technologie blockchain dans les opérations publiques afin de renforcer la transparence et la sécurité.
En mai de cette année, son bureau a approché le Council on National Strategic Special Zones (Conseil des zones spéciales stratégiques nationales, NSSZ) avec une proposition liée aux cryptomonnaies. Au Japon, les NSSZ sont des espaces déréglementés et des zones de libre-échange où des groupes d’entreprises du même secteur sont autorisés à se développer sans restrictions bureaucratiques excessives. Takashima a suggéré que les entreprises cryptos opérant dans les NSSZ désignées se voient accorder de nouveaux droits d’investissement.
Ceux-ci permettraient aux capital-risqueurs certifiés d’investir dans ces entreprises par le biais de “coin offering“.
La ville a également financé des projets et des recherches liés à la technologie blockchain à Fukuoka, et une école de la ville propose aux enfants une formation sur les questions liées à la blockchain.
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