La moitié des consommateurs canadiens utilisent les FinTech

L’adoption des FinTech par le consommateur canadien a grimpé de 32 % au cours des 2 dernières années 78 % des consommateurs utilisent au moins un service de FinTech 42 % des consommateurs adoptent des solutions FinTech

Communiqué de presse

Selon une étude d’EY, la moitié des consommateurs canadiens utilisent les FinTech. Cette adoption a augmenté significativement depuis 2017, passant de 18 % à 50 %, selon l’Indice mondial d’adoption des FinTech 2019 d’EY. Les taux et frais avantageux (42 %), la facilité d’ouverture de compte (19 %) et l’accès à des produits et services plus novateurs (10 %) comptent parmi les raisons qui poussent les consommateurs canadiens à faire appel aux services de FinTech.

«Au cours des deux dernières années, l’adoption des FinTech a gagné énormément de terrain au Canada, parallèlement à l’évolution des priorités des consommateurs et à la hausse des transferts d’argent et paiements, affirme Anthony Rjeily, leader en matière de FinTech d’EY pour le Québec. Désormais, les FinTech ne sont plus simplement perçues comme perturbatrices dans le secteur des services financiers – ce sont maintenant de solides concurrentes, capables de s’adapter aux attentes et aux besoins changeants des consommateurs. »

Malgré l’essor des FinTech, le Canada continue d’accuser du retard par rapport aux autres pays, affichant un taux d’adoption parmi les moins élevés du monde. Seulement 50 % des consommateurs canadiens ayant répondu au sondage ont eu recours à des FinTech, comparativement à 64 % à l’échelle mondiale.

Le manque de connaissances en matière de FinTech demeure la principale raison pour laquelle les consommateurs choisissent d’utiliser les services de leur institution financière en 2019 plutôt que ceux d’une FinTech, suivie de la confiance, qui était la raison la moins citée en 2017. « Qu’ils adoptent ou non les Fintech, les consommateurs s’inquiètent de la sécurité de leurs données personnelles en ligne et font davantage confiance aux institutions et fournisseurs traditionnels avec lesquels ils peuvent interagir en personne », poursuit M. Rjeily.

Mais cette situation pourrait changer. Même si les consommateurs canadiens sont plus à l’aise d’utiliser les services bancaires d’institutions traditionnelles, près du tiers d’entre eux sont prêts à utiliser les produits offerts par les nouvelles sociétés de services financiers, pourvu que celles‑ci travaillent en collaboration avec ces institutions. « Même si les sociétés de services autres que les institutions financières ont été les premières à déployer de nouvelles technologies afin d’offrir des services novateurs, tout en répondant mieux aux attentes des consommateurs, elles n’ont pas encore la pleine confiance des consommateurs lorsqu’il s’agit de fournir elles-mêmes des services financiers, renchérit M. Rjeily. D’après nos constatations, le manque de confiance a le potentiel d’ouvrir de nouvelles possibilités, tant pour les institutions financières que pour les FinTech qui leur font concurrence. »

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