Le CEO de JPMorgan s’en prend aux cryptomonnaies

Charles Ledoux
| 2 min de lecture

Le CEO de JPMorgan, Jamie Dimon, a déclaré que les cryptomonnaies étaient pour les criminels, trafiquants de drogue, pour le blanchiment d’argent, et l’évasion fiscale.

Le CEO de JPMorgan Jamie Dimon s’en prend aux cryptomonnaies

Lors d’une audience visant à examiner le système banquier, Jamie Dimon, CEO de la banque JPMorgan, a confirmé sa méfiance vis-à-vis des cryptomonnaies. En effet, Jamie Dimon a déclaré que “s’il était le gouvernement il les fermerait”. La démocrate Elizabeth Warren a également montré son soutien au CEO de JPMorgan.

“J’ai toujours été profondément opposé à la crypto. Le véritable cas d’utilisation est celui pour les criminels, les trafiquants de drogue, le blanchiment d’argent, et l’évasion fiscale.” a-t-il déclaré lors de l’audience.

Il est bon de rappeler que la banque JPMorgan utilise la technologie blockchain. Par ailleurs, le 25 octobre dernier, ils avaient révélé que leur JPM Coin avait généré plus de 1 milliards de dollars en transactions de cryptomonnaies.

Néanmoins, selon lui, cette technologie de “transactions instantanées” permet de contourner ce système banquier construit “sur plusieurs dizaines d’années”. Malgré le fait que JPMorgan s’appuie sur cette technologie pour traiter des milliards de transactions, Jamie Dimon n’est toujours pas convaincu par le potentiel des cryptomonnaies.

JPMorgan veut abattre les cryptos ?

C’est dans ce contexte que de nombreux cryptoenthousiastes voient là une manière de se défendre contre l’inévitable. En effet, le market cap du Bitcoin est deux fois supérieur à celui de JPMorgan. De toute évidence, les banques ont tout à perdre en voyant le Bitcoin et les cryptomonnaies devenir le coeur de notre économie mondiale.

Par ailleurs, Jamie Dimon évoque les actes illicites prenant part sur la blockchain. Toutefois, comme l’ont rappelé de nombreux utilisateurs, le système bancaire a enregistré entre 800 milliards et 2 trillions de dollars utilisés pour des actes illicites, d’après les Nations Unies. En opposition, le Bitcoin enregistre seulement 1% de ses transferts totaux (contre 2 à 5% pour les banques).

De plus, JPMorgan et ses concurrents en sont les parfaits exemples. En effet, depuis l’année 2000, les banques ont été forcées de payer plus de 380 milliards de dollars d’amendes pour fraudes. Parmis celle-ci se trouve JPMorgan avec plus de 39 milliards de dollars.

C’est chiffres viennent également rassurer sur l’affaire Binance, récemment accusé de fraudes et forcé de payer une amende de 4 milliards de dollars. Une somme qui est remise en perspective face à ses chiffres du système banquier traditionnel.

“Nous n’avons pas besoin d’être contre Jamie Dimon pour être pour le Bitcoin. Il s’est hissé au sommet d’un système opaque. Bitcoin est ouvert. Il est au sommet d’un système où la prise de risque est découplée des conséquences. Bitcoin est basé sur les marchés libres et la preuve de travail. Ouvert et libre remplacera l’ancien système qui est fermé. Il comprendra un jour !déclare la podcasteurs Natalie Brunell.

D’autres rappellent les histoires similaires entre Netflix et Blockbuster. Le FUD contre les cryptomonnaies de la part de JPMorgan continue donc.


Source :  CoinDesk


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